A la fin du mois de septembre, les deux productrices entameront la dernière partie de leur tournage au Cameroun, en compagnie de Maître Saatenang qui les emmènera sur les traces de son destin hors du commun. En effet, le documentaire, construit sous forme de chroniques, s’intéresse tout particulièrement à ce Black Shaolin ; nul doute qu’il est l’un des rares ici-bas à incarner non sans une certaine élégance un mélange culturel atypique et inédit. Prince de Bafou. Premier africain membre du Temple de Shaolin. Shi Yan Mai est en quelque sorte l’incarnation du fil rouge que s’attèlent à suivre les deux journalistes. Ni Orient. Ni Occident. Couleurs d’Afrique. Encre de Chine. Sur l’épaule et dans le cœur.
Ce film sera aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir des courants culturels forts issus de cette Black Kung Fu Experience résolument multi ethnique : la blaxploitation, le reggae made in Jamaica ou encore le Hip Hop et les cultures urbaines.